Thomas : Dans quels départements vendez-vous les journaux Centre-Presse et la Nouvelle République ?

Alain Defaye : Nous les vendons dans les départements suivants : la Vienne, les Deux-Sèvres, le Loire et Cher, l’Indre et Loire, et l’Indre. Donc ça fait 5 départements où vont les journaux Centre-Presse et la Nouvelle République.

Cloé : Combien vendez-vous de journaux en une journée ?

Alain Defaye : Nous en vendons entre 48 000 et 50 000. Chaque journal est lu par 3,4 personnes en moyenne. Ce qui fait environ 170 000 lecteurs.

Paulin  : Quand avez-vous commencé ?

Marie-Catherine Bernard : J’ai commencé il y a plus de 30 ans. A Strasbourg, j’ai fait une école de journalisme puis je suis venue dans la Vienne.

Romane : Pourquoi les pages d’un journal ne sont-elles pas de la même couleur ?

Olivier Morin : La première page est en couleur, donc la dernière l’est automatiquement. La deuxième est en noir et blanc alors, du coup l’avant dernière est en noir et blanc. Il peut y avoir d’autres pages en couleur à l’intérieur .

Lylou : Pourquoi vous n’agrafez pas les pages du journal ensemble ?

Olivier Morin : Car ça coûterait trop cher et ainsi les lecteurs n’ont pas pas besoin d’arracher les feuilles si par exemple ils veulent montrer un article à quelqu’un d’autre.

Tristan : Comment faites-vous pour éduquer vos enfants ?

Marie-Catherine Bernard : Il ne faut pas que le papa ait le même travail ou il faut engager une personne.

Amaël : Comment faites-vous si vous voulez prendre une photo de quelqu’un qui ne veut pas passer dans le journal ?

Marie-Catherine Bernard : On prend la personne de dos ou on la rend toute floue ou on la prend de loin. Pour les enfants, on doit avoir l’autorisation des parents.

Orlanne : Jusqu’à quelle heure peut-on modifier ou ajouter un article ?

Olivier Morin : Tout doit être fini à 23h et quelquefois à 23h30.

Antoine : Combien êtes-vous de personnes à travailler pour le journal ?

Marie-Catherine Bernard : Nous sommes 56 personnes à travailler ici à Poitiers, 5 à Chauvigny, 1 à Châtellerault et 1 à Montmorillon. Mais il faut ajouter les correspondants de presse comme Bernard Dejean et Jean-Pierre ... à Vivonne.

Mattéo : Qu’est -ce qui vous a donné l’envie de faire ce travail ?

Olivier Morin : Parce que ça m’intriguais et je voulais avoir les informations avant les autres.

Marie-Catherine Bernard : Parce que ma prof de français me l’a proposé et j’ai dit « Oui ».

Axel : Combien coûte une page de journal ?

Olivier Morin : La page coûte 3000 euros.

Noémie : Où sont imprimés les journaux ?

Olivier Morin : Les journaux sont imprimés à Tours

Valentine : Est-ce-que tous les rédacteurs mettent un article chaque jour ?

Marie-Catherine Bernard : Ce n’est pas obligatoire parce que parfois on nous donne des dossiers qui demandent plusieurs jours de travail.

Yman : Vous arrive-t-il de ne pas avoir de sujets ?

M-C-B : Non cela ne nous arrive jamais et de toute façon nous n’avons pas le droit de ne pas en avoir.

Anecdote de M. Morin

" Quand j’ai débuté, nous faisions beaucoup plus de tirages. Si on mettait les pages l’une à côté de l’autre nous pouvions aller de Paris à Moscou avec celles-ci. "

La visite des salles de rédaction : « le plateau » ou « open space ».

Dans les salles de rédaction, il y avait des ordinateurs où les journalistes tapent les articles. Il y avait un tableau où était marqué ce que les journalistes doivent faire comme articles.
Une fois que les articles sont tapés, ils sont envoyés au secrétaire de rédaction ( Olivier Morin) qui envoie le journal à l’imprimerie à Tours.

Timéo et Jason.

La visite des salles de rédaction

Quand nous avons ouvert la porte, nous avons vu plein de journalistes. M. Morin nous a présenté les salles de rédaction de la Nouvelle République et de Centre Presse. Il n’y avait pas de cloisons entre les bureaux. On appelle ça un « Open space » ou un « plateau ». Il nous a présenté le tableau où il y avait tous les numéros des pages. Il y avait aussi les rubriques. On appelle cela le « chemin de fer »

Naomie, Quentin et Louise