10 mai : journée nationale des Mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

, par Véronique Rousseau

   En présence de Monsieur Daniel Groscolas, vice-président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle, délégué aux relations internationales, de Madame Nadège Joachim Augustin, présidente de la fondation « Aidons nos jeunes à évoluer » en Haïti, partenaire de l’agglomération de La Rochelle et de Madame Josy Roten, présidente de l’association rochelaise « Mémoria », Monsieur Maxime Bono, maire de La Rochelle a rappelé qu’au XVIIIème siècle, La Rochelle fut le second port français, derrière Nantes et devant Bordeaux, quant au nombre de navires armés pour le commerce triangulaire.   

Depuis 2006, année de l’instauration de la Commémoration du 10 Mai, journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, l’association rochelaise « Mémoria » a largement contribué à mettre en lumière cette tranche d’histoire : « En 2005, explique la présidente de « Mémoria », notre association a organisé à La Rochelle une première cérémonie le 10 mai pour marquer l’anniversaire de l’abolition de 1848. Nous avons jeté des roses dans le port. L’année suivante, la journée de commémoration du 10 mai est devenue officielle. Nous avons obtenu qu’une plaque soit posée rappelant la traite rochelaise à l’entrée du musée du Nouveau Monde. »

Cette année, l’équipe pédagogique de l’école remercie tout particulièrement Fatimata, Bruce et Vladimir, trois élèves de l’école de La Genette pour avoir participé à cette cérémonie en jetant leurs roses dans le port en mémoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions (ci-dessous, diaporama de la cérémonie).

 

« La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité. »

Article 1, loi Taubira 2001