1ére projection de Ecole et cinéma : Petites z’escapades

Les classes de CP-CE1 et de CE1-CE2 sont allées, jeudi 7 novembre, au cinéma Le Foyer, pour leur 1ère projection d’Ecole et cinéma" : 6 films d’animation du studio folimages, utilisant diverses techniques comme le dessin, le papier mâché ou la pâte à modeler, regroupés sous le nom de "Petites z’escapades".

Jean de la lune, de Pascal Le Nôtre

Un épisode de la série Mon âne, animation en plastiline, décors en cartons et papiers, couleurs aux pastels secs, France, 1994.

Un âne, découvre un être minuscule. Celui-ci est si petit, que l’âne, même à l’aide de jumelles, le perd de vue. Comme le petit être vaque à ses occupations, l’âne vaque aux siennes et additionne les bêtises : Il mange un morceau de champignon vénéneux dont l’effet est immédiat. Puis, alors qu’il essaie une flûte taillée dans une branche, il écrase, par inadvertance, le petit être. Il se dépêche de placer la dépouille dans un potiron. Un arbre en germe et croit aussitôt.

L’Eléphant et la Baleine, de Jacques-Rémy Girerd

 animation et décors en pâte à modeler, France,1985.

Sur la place d’une église, un homme monnaye l’exhibition d’une baleine, bloquée dans une roulotte métallique, sans eau. L’homme fait recette. Le public, nombreux, est féroce. On se moque de la baleine, on la blesse. Une nuit, comme la baleine pleure, l’éléphant d’un cirque entend sa plainte. Accompagné de deux enfants, et avec la complicité d’un clown, il pousse la roulotte jusqu’à la mer, où plonge la baleine enfin libre. L’éléphant verse une larme.

Meunier tu dors, de Pascal Le Nôtre

Un épisode de la série Mon âne, couleurs, animation en plastiline, décors en cartons et papiers, couleurs à la gouache et collages de gommettes, France, 1994.

 

Un âne tente en vain de réveiller le meunier endormi tout en confectionnant une pâte à crêpe. Alors qu’il fait sauter une crêpe dans la poêle, le vent, qui s’est levé, emporte crêpe et meunier, toujours endormi.

Petite Escapade, de Pierre-Luc Granjon

Noir et blanc, marionnettes en papier mâché et tissus, armatures de grillages, dessins sur celluloïd, France, 2001.

Dans la clairière d’une sombre forêt se trouve une maisonnette. Un enfant, sac au dos, en sor ets’ enfonce dans la forêt puis sort du sentier tracé. Il poursuit son chemin jusqu’au tronc énorme d’un autre arbre qui se trouve au pied d’un mur. Il l’escalade. Il s’installe sur une branche qui passe par-dessus le mur, puis regarde en bas, vers le trottoir et la rue. Une vieille femme, fichu sur la tête et fourche à la main, passe lentement. Suit, pressé, un petit facteur barbu. Comme l’enfant mange un morceau de pain, trois chiens arrivent et réclament leur part. L’un d’entre eux restant bredouille, s’assoit au pied du mur et attend, les yeux rivés sur l’enfant. Soudain,il part en courant : Un homme s’avance, fusil en bandoulière. Il lève la tête vers l’enfant qui s’enfonce aussitôt dans le creux de sa branche. L’homme passe son chemin. La nuit est tombée, la lune luit. L’enfant écrit dans un cahier avant de prendre le chemin du retour dans la forêt, l’air souriant, aussi tranquille qu’au matin. Sur le chemin, il se raconte, d’une manière très personnelle, ses observations de la journée.

Le Trop Petit prince de Zoïa Trofimova

dessins sur celluloïd, couleurs à la gouache, France, 2001.

 

 

Le jour se lève sur une toute petite planète. Un petit homme ouvre les volets d’une maisonnette, arrose une rose, fait un ménage minutieux et complet. Comme il passe un chiffon sur les volets, son œil est attiré vers le ciel : le soleil est taché. Commence alors une véritable poursuite. Alors que le soleil accomplit sa course infinie autour de la petite planète et monte de plus en plus haut dans le ciel, le petit homme cherche à l’atteindre pour nettoyer les fameuses taches. Seau d’eau, vaporisateur, table et tabouret superposés ; balai, échelle et petit hélicoptère : en vain. Le soleil se couche finalement, devenant ainsi accessible. Le petit homme l’astique, victorieux, puis rentre chez lui. Il ferme les volets. Un bruit de chasse d’eau. De l’autre côté de la planète se trouve une canalisation. Comme le soleil passe au-dessous, une curieuse masse marron en sort… et vient s’écraser sur l’astre.

Au Bout du monde de Konstantin Bronzit

Couleurs, dessins sur celluloïd et collages, France, 1998.

Au sommet d’une montagne, une maison, en équilibre. Un réveil sonne, le jour se lève. Tour à tour, les habitants de cette maison, un homme, une femme, un chien, une vache et un chat, vont sortir par l’une ou l’autre des deux portes latérales, déséquilibrant ainsi régulièrement la maison en vaquant chacun à leurs activité

 

Vous pourrez visionner 2 extraits de ce film ci-dessous : "Le trop petit prince " et "Au bout du monde"

http://www.youtube.com/watch?v=g7NB...

http://www.youtube.com/watch?v=p0ks...